Pour nous rendre au Machu Picchu, il a fallu prendre un mini
bus pendant 6 heures. Dont la moitié sur
une piste de montagne vertigineuse ( cols à 4300 m) et précipice à quelques centimètres des roues . A
bord, certaines voyageuses étaient bien malades. Il a fallu s’arrêter à plusieurs reprises pour les laisser rendre leur
petit déj. Inès qui allait très bien jusqu’à là, a eu l’idée de manger des
chips. Pour vomir, il n’y a rien de mieux que les chips… Bref, la vraie galère
ce trajet, même si la piste qui serpentait sur la montagne était très belle.
Arrivés au bout de la route, il fallait continuer pour trois
heures de marche. Le pluie s’est mise à
tomber au bout de quelques minutes, alors qu’il faisait très chaud 1 heure avant. Il fallait accélérer pour
arriver à destination avant la nuit…
Ceux qui pensent qu’un
tel voyage est une succession de bons moments, doivent savoir que durant cette
marche, avec nos sacs sur le dos, Inès
sur les épaules et une feuille de bananier en guise de parapluie, j’enviais
celui qui lirait ce blog sur son canapé, bien au sec, son frigo à portée de
main…
Bref, pour couronner le tout la nuit est tombée, au milieu
des montagnes et de la forêt. Il ne restait que nous et un couple au loin (les
autres ont disparu, surement dévorés pas les bêtes sauvages des Andes ..les
lamas ou déjà arrivés à destination).
Nous avons fini par arriver, mouillés et fatigués, à Agua
Callientes, la ville du Machu Picchu. Trouver un hôtel a aussi été une petite
galère. Après une douche chaude et une pizza (et une bière), nous nous sommes
très vite endormis.
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